Pendant vingt-cinq ans, ce prêtre à l’ancienne inspiré par Fernandel a succombé au péché de gourmandise pour les pâtes. Des pâtes ? Oui, mais des Panzani.
« Ce ne sont que quelques pâtes », se défend le curé, d’un ton onctueux. « Des pâtes, oui, mais des Panzani », rétorque la voix grave du Seigneur. Evoquer ce célèbre slogan publicitaire, c’est aussitôt entendre la petite musique qui l’accompagne. C’est aussi revoir Don Patillo, curé en soutane et coiffe carrée arpentant les routes du Sud sur son vieux vélo.