Après le succès des campagnes MMA et MAAF, les enseignes du secteur repositionnent leurs discours en se voulant efficaces et populaires.
IL EST LOIN le temps du pathos. Le temps où, pour parler d’assurance, on mettait en scène des drames discrets et la chaleur du réconfort. Où « assurer » signifiait « rassurer ». Où « mutuelle » voulait dire « tendre la main ». Il est loin, aussi, le temps des institutions qui, fières et fortes de leur statut, revendiquaient leurs devoirs d’assureur. Avec lyrisme et grand spectacle, ou avec humilité et « militantisme » comme tente encore de le faire la Maif, héroïque.
Le Figaro Eco