DROITE. Un an après avoir été imposé par Nicolas Sarkozy malgré des résistances internes et des polémiques, le nouveau nom du parti a éclipsé l’ancien.
C’ÉTAIT il y a un an tout juste. L’UMP disparaissait , remplacée par les Républicains. Si le nom avait été approuvé par 83% des militants, c’est à marche forcée – et dans la douleur – que Nicolas Sarkozy l’avait porté. À l’heure de son premier anniversaire, les débats passionnés, les querelles internes et les polémiques semblent désormais bien loin.
Le nouveau patronyme a su s’imposer dans le paysage si l’on en croit l’agence d’écoute des médias sociaux Synthesio, qui compile toutes les publications internet (sites d’info, réseaux sociaux, forum…). Sur la Toile, Les Républicains ont plié le match : mentionné 48 000 fois sur les réseaux sociaux au cours du seul mois d’avril 2016, tandis que l’UMP ne l’est que 9 000 fois. « On est extrêmement satisfaits. On constate, lors de nos déplacements sur le terrain, que c’est devenu naturel, se félicite l’entourage de Nicolas Sarkozy. Cela montre que lorsqu’on sait être patient, cela finit toujours par porter ses fruits. »
De la patience, il en a fallu, car le démarrage a été plutôt poussif.
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Le Parisien par Valérie Hacot