Entre Clem (la série de TF1) et la pub pour Maaf, le petit écran lui a donné un deuxième souffle.
Cela arrive tous les jours, plusieurs fois par jour même. Cela se produit en vacances, à Paris, en province, bref, n’importe où. Chaque fois que Laurent Gamelon franchit le pas de sa porte, il a droit à la réplique désormais culte : « Appelez-moi le directeur! » Il assume. Cartésien, il coupe même d’un : « Si on ne veut pas être reconnu, on ne fait pas de publicité, pas de télévision, pas de scène, on fait un autre métier. » Imparable. D’autant que ce métier, Laurent Gamelon a bien failli s’en éloigner, par force, il y a une dizaine d’années. Fils d’une ethnologue et d’un cadre de l’horlogerie, celui qui a grandi à Antony, en banlieue parisienne, avoue être devenu acteur par « vocation ». Il y voit une façon de prolonger le jeu plus longtemps – et sans doute deux ou trois autres raisons qu’il ne souhaite pas particulièrement analyser.
A l’approche de la quarantaine, le téléphone reste muet. Il est alors père de trois enfants.
Gala par Jeanne Bordes.