Les campagnes publicitaires de ces 3 marques sont les mieux installées dans la mémoire des français. Les concurrents s’inquiètent et investissent massivement. En 2010, la Com’ ne connaît pas la crise.
Malgré la crise, la profession investit toujours plus dans la communication. L’objectif est désormais d’optimiser les stratégies pour gagner en visibilité.
La surenchère publicitaire
Impossible d’y échapper ! Les assureurs sont partout : TV, radio, internet… Ils prennent toujours plus la parole en se livrant à une véritable surenchère publicitaire. Sylvie Lagourgue, directrice du marketing et de la communication de la GMF, résume bien le sentiment général : « Le marché reste très bataillé. Il devient de plus en plus difficile de communiquer, car les investissements ne cessent d’augmenter et les médias s’atomisent, ce qui ne facilite pas l’émergence. » L’année dernière, la profession a investi plus de 590M€. Une enveloppe qui augmente régulièrement et plus rapidement que dans les autres secteurs. Sur les huit premiers mois de l’année, les dépenses publicitaires de l’assurance ont crû de 8,8% contre 7,8% pour l’ensemble des domaines d’activité. Toutefois, selon Olivier Aubert, directeur de l’agence Aubert Storch Associés Partenaires (Asap), « les assureurs consacrent aujourd’hui à leurs investissements publicitaires une part assez faible de leur chiffre d’affaires, qui n’excède pas 2 à 3%, contrairement à d’autres secteurs où les dépenses marketing peuvent aller de 20% à 40% du CA ». Les dépenses du secteur banques et assurance n’en font donc que le sixième investisseur (derrière l’automobile, la grande distribution, l’alimentaire, la téléphonie et l’hygiène beauté). Mais la profession rattrape progressivement son retard.
La tribune de l’assurance par Romain Beausoleil