CB News – Olivier Aubert : Coprésident de l’agence Aubert-Storch

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Dans dix ans, le paradoxe est que le métier de publicitaire ressemblera beaucoup à ce qu’il était à son origine en revenant à ses fondamentaux : Un métier d’artisan indépendant, nomade et individualisé travaillant directement pour les exécutifs des sociétés et fonctionnant en réseau avec d’autres artisans à spécialités complémentaires. Une valeur ajoutée uniquement centrée sur l’apport d’idées qui externalise toutes les fonctions de services et qui sera rémunérée par des royalties. Un savoir-faire consistant à simplifier des problématiques de plus en plus complexes et à synthétiser créativement leur solution en un noyau dur conceptuel et physique qui assurera la cohérence des marques dans l’espace comme dans la durée. Plus les moyens de communication s’éclateront, plus on aura besoin de la substantifique synthèse du publicitaire.

Des collaborations qui s’inscriront sur le long terme qui ne reposeront que sur la confiance réciproque entre l’artisan et son commanditaire, et qui feront disparaître tout l’aspect commercial antinomique des métiers de conseil. Le prix à payer de cette confiance sera une culture du résultat exigeante et comptable du retour sur investissement qui refera de la publicité un levier de croissance irremplaçable.

CB News. 

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