Ce faux Italien avait bien caché son jeu. On le croyait confiné aux pâtes et aux sauces d’accompagnement. On découvre un géant multimarque qui s’est rendu incontournable avec ses plats familiaux vite prêts et pas chers.
Chaque mois, chez Panzani, c’est raviolis. Du siège lyonnais aux usines de Genevilliers ou de Marseille, tous les salariés du groupe, même retraités, défilent à la réception récupérer une ration de produits maison. Quatre kilos par personne, un supplémentaire par enfant. « C’est une tradition initiée il y a des décennies par mon père, se souvient Jean-François Panzani, le fils de l’illustre fondateur. Il souhaitait que chaque employé bénéficie de pâtes pour toute sa famille. » Coup de chance pour les bambins, en cinquante ans, le colis s’est étoffé. « On continue à sonner « la distribution de pâtes », raconte Luc Lecomte, délégué du personnel. Mais aujourd’hui, en plus des coquillettes, on reçoit aussi des sauces, du riz et même du couscous puisqu’on vend de tout désormais. »
Capital par Claire Bader