Paris Match – Publicité : les campagnes-phares de 2005

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Les Napoléons Ier – et faux manchots empereurs – de Canal+, les « vraies » femmes de Dove et le frère de Gad Elmaleh… ont été les vedettes de l’année sur les écrans comme sur les affiches.

Ils ne sont jamais d’accord. Sauf cette fois. Les grands patrons d’agence – guère indulgents les uns envers les autres – ont un refrain commun : 2005 restera le millésime de la déprime. Annonceurs et consommateurs, même combat. Les premiers sabrent les budgets, les seconds font leurs courses au hard discount. Tout le monde a le moral en berne. Résultat ? Une année sombre, marquée par la « fronde », selon l’expression de Benoît Devarrieux, cofondateur de Devarrieux-Villaret : « Le non à la Constitution européenne et la victoire de Magalie à la « Star Ac » représentent deux faces d’un même symptôme, le refus des diktats venus d’en haut. » Christophe Lambert, patron de Publicis Conseil, l’a exprimé autrement dans récent ouvrage « La société de la peur » (éd. Plon) : « La pression sur le pouvoir d’achat des ménages est réelle. Et l’ensemble du secteur de la grande consommation en a énormément souffert. » Seule bonne nouvelle dans ce marasme ? La pub reste un levier de croissance efficace, à condition d’être formulée à bon escient. Et les campagnes qui sont parvenues à s’imposer dans cet univers sinistré le prouvent, en utilisant le ressort nécessaire des périodes noires : le rire.

Paris Match par Marie-Pierre Gröndahl.

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